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Les Carnets de la Diaspora

Comment relier l’invasion militaire qui se poursuit en Cisjordanie, l’expulsion de la population, le vol de terres, à la mort d’un otage palestinien de 22 ans Hatem Kdreirat originaire de Hébron, dans les prisons israéliennes, des mouroirs, causés par de la "maltraitance" ? (78 au total)

Et ici, en Belgique, comment ne pas voir les échos de cette violence dans la mort d’un jeune Palestinien Mahmoud Farajallah de 26 ans, enfermé dans un centre fermé, une prison qui ne dit pas son nom où l’exil forcé s’ajoute à la douleur du rejet, à l’injustice, à la colère, à la tristesse, à la trahison et à l’abandon.

Ces centres fermés sont des prisons. Et leur existence est une blessure dans la démocratie !

Comment relier tout cela à la Flottille de la liberté, attaquée par l’armée israélienne dans les eaux internationales, en violation flagrante du droit ?
L’équipage, porteur d’espoir, a été emmené vers des prisons israéliennes. Pourtant, cette flotte était un souffle d’oxygène, une preuve que la solidarité peut être plus forte que la peur, que l’humanité existe.

Face au génocide, les États ont répondu par des discours creux, sans action concrète ni courage politique.
Mais ce mouvement global de solidarité, lui, a voulu être une main tendue. Une main qui agit par humanité.

Aux responsables politiques : écoutez la voix du peuple.
La Palestine secoue le monde. Et elle continuera à le secouer, tant que l’inaction persistera.
Nous avons le devoir moral d’agir au nom de notre responsabilité collective et au nom du "Plus jamais ça".

La violence vécue en Palestine a longtemps été invisibilisée.
Comment relier l’espoir au désespoir, peut-être par un fil invisible, ce fil invisible qui nous relie à l’humanité.

E. Kaleel
Les carnets de la diaspora